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 [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.

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2 participants
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Pourpre
4ème année
Pourpre


Messages : 50
Date d'inscription : 12/05/2012

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MessageSujet: [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.    [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.  EmptyDim 13 Mai - 1:48

Demoiselle regardait la fiche. Attablée au comptoir de la Tête de Sanglier, elle regardait la fiche préliminaire qu’elle devrait faire parvenir à l’administration de l’école, pour faire valoir sa candidature pour un poste. Sa plume crachait une encre verte qu’elle produisait à l’infini, sans pour autant avoir besoin de tremper dans un quelconque encrier. Chaque ligne, chaque mot de ce formulaire pourtant modeste, la plongeait en ses souvenirs ou pensées.


Nom:
Prénom:
Age:
École/Niveau d’étude :
Maison d’étude (s’il y a lieu) :
Métier actuel :
Baguette :



Nom: Charm.

« Évidemment, on ne choisit pas son nom de famille. Mais je ne suis pas déçue. Bien qu’aucun nommé Charm ne soit spécialement célèbre en Grande-Bretagne –ni ailleurs, remarquez-, le nom assure l’interlocuteur que son porteur est bien issu d’une souche magique aux racines bien ancrées. Le patronyme Charm n’a certainement pas été attribué autrefois à un épicier ou un vacher : il fallait bien que son porteur sache agiter une baguette pour se le voir attribué. Canadienne de naissance, mon père et ma mère étaient, par deux fois, des deux solitudes. Lui, anglophone, elle, francophone, lui, mage, elle, moldue. La famille paternelle, Charm, avait grandi sur la côte ouest, et la famille maternelle, établie dans la seule enclave francophone nord-américaine, moins digne de mention car non-magique, avait pignon sur l’Atlantique. Ma capacité à disserter en français était seul héritage maternel bénéfique d’une génitrice qui ne savait que s’ébaubir devant la magie de son conjoint sans pour autant jamais en avoir les dons.

Non, je ne suis pas déçue. Imaginez un instant que ce fut l’inverse : que ma mère eut été sorcière et se soit entichée d’un moldu dont j’aurais été affublée du nom. »


Prénom: Pourpre.

« Oui, pas Rose, pas Violette, pas Olive. Pourpre. Mes parents, pourtant férus de rectitude à la limite du conservatisme, ont décidé, comme ça, d’avoir une idée folâtre au moment de baptiser leur progéniture, sans que nul ne s’explique vraiment pourquoi. Pourpre, oui, c’est comme ça. On ne choisit pas son prénom. Et bon, avec le temps, on s’y fait, non? Et il y a de quoi. La Pourpre a quelque chose de digne, de noble, depuis l’antiquité. C’est la couleur collant au corps des Empereurs de Rome, puis de Constantinople. Les rois, au moment de leur sacre, ne portaient-ils pas la pourpre et l’hermine? »

Age: 24 ans.

« 7 ans depuis la fin des A.S.P.I.C. Et avec mention s’il-vous-plait. Pour les matières dites cruciales, au moins. Ça faisait tout de même sept ans à rouler sa bosse ici, puis là, à l’étranger surtout. 7 ans, depuis lesquelles la malle usée qui avait franchi les grilles de la prestigieuse école Poudlard, après mon onzième anniversaire, n’a jamais été défaite. S’emplissant et se vidant de souvenirs et de vieilleries, toujours agrandie au fil des ans par nécessité, à grand renfort de sortilèges, tant et si bien que désormais s’y aménageait une pièce grande comme une chambre, dont l’encombrement lui révélait un statut entre le placard et l’entrepôt portatif. En regardant cette malle, et plus encore son contenu, l’expression « faire tenir sa vie dans une valise » prenait tout son sens. »

École/Niveau d’étude : Poudlard. A.S.P.I.C. : Astronomie, Déf. Contre les forces du mal, Sortilèges, Potions, Métamorphose, Arithmancie, Étude des runes, Botanique.
Maison d’étude : Serpentard.

« Ce simple nom se rattache à tant de souvenirs. Une décision curieuse, parentale évidemment, de m’envoyer étudier à l’étranger. Le prestige de Poudlard, couplé à mon origine d’un pays anglo-saxon, désignait l’école. Dans la candeur de ma jeunesse, je me serais sans doute contentée de moins. D’abord rétive à l’idée de traverser l’Atlantique, mes doutes et scrupules se sont rapidement dissipés alors que je découvrais le vieux contient, la charge de son histoire et ses trésors de magie qui faisait l’envie des communautés magiques nord-américaines. Les souvenirs passent et se bousculent. L’affleurement du choixpeau sur mon chef, et le débat d’esprit à esprit qui s’ensuivit. Que choisir : mon esprit d’aventure, qui me pousserait à Gryffondor, la curiosité et la vivacité d’esprit qui m’enverraient user les bancs de Serdaigle, une petite touche de lâcheté gourmande, qui m’incitait à me prélasser et m’accorder quelques largesses…? Le Choixpeau, malgré tout, ou à cause de tout cela qui se conjuguait, se distillait dans un désir de parvenir à toutes ces fins sans en subir les inconvénients, et en ayant les facultés et l’intellect pour y parvenir, décida plutôt de clamer le nom de Serpentard. Sans m’en douter, sans m’y attendre et sous les vivats qui accompagnaient la répartition, je ne tardai pas à admirer les vitraux teintés d’émeraude, qui offraient la vue sur le fond des eaux. Je me souviens des années douces d’une jeunesse bercée par la magie, de vacances entre un continent et l’autre. J’en étais vite venue à préférer cette vie teintée de la magie de l’imprévu et de la découverte, ainsi que peut l’être celle d’une large communauté de sorciers et sorcières éprouvant leurs pouvoirs, à la routine familiale, dusse-t-elle se passer entre deux continents. Nous devions serrer les coudes. Forcément : le dernier grand mage noir en lice ayant appartenu à notre maison, qui avait déjà sinistre réputation, les répercussions de sa défaite restaient à assumer à des générations de Serpentard. Pas un demi-siècle ne s’était passé depuis le triomphe de celui nommé l’Élu, encore frais dans les mémoires, nourrissant les Griffondor de la suffisance incitant à la persécution des nôtres. Ceux-ci entrainaient souvent en leur sillage les Serdaigle ou Poufsouffle qui n’auraient été en mesure de se détacher d’une vision manichéenne, liant indubitablement Serpentard au mal, et Griffondor au bien. »

Métier actuel : …

Demoiselle séchait. Oui. Parce que demoiselle avait boulotté à droite, à gauche, pour la forme, pour l’apprentissage, sans jamais s’arrêter à une position stable, à un métier qu’elle serait assurée de pratiquer jusqu’à en faire une carrière. Non pas qu’elle n’en eut pas le talent. Mais seulement voilà, même les carrières administratives qui pullulaient ne l’intéressaient pas. C’était bien la peine d’avoir des pouvoirs magiques s’ils servaient à cacheter des enveloppes par télékinésie, ou à enchanter des plumes destinées à signer formulaire sur formulaire. Demoiselle avait trop aimé l’aventure pour arrêter ses explorations.

Elle avait arpenté l’Europe, d’abord, curieuse d’apprendre et de découvrir des choses que les enceintes de Poudlard ne lui avaient pas permis de voir encore. Elle avait quitté l’Écosse où nichait le château, s’était vaguement intéressée aux pratiques druidiques de l’antique Grande-Bretagne, puis avait lentement dérivé vers la France, curieuse d’échanger avec les mages diplômés de Beauxbâtons. Originaire de ce petit coin d’Amérique du Nord capable de converser en français, niché à l’est du Canada, elle connaissait donc assez la langue de Molière pour refaire avec eux le monde dix fois, ainsi que font les jeunes gens, qu’ils aient des dons magiques ou non. La Normandie avait précédé la capitale, puis de la capitale elle était descendue vers la vallée de la Loire, de la Loire elle s’en était allée vers les Alpes en traversant la région Lyonnaise. Une jeune adulte avec une malle grosse comme ça et un balai n’étant pas l’image même du routard-type, la demoiselle passait difficilement inaperçue, ainsi, préférait-elle faire escale dans les communautés magiques en tout ou en majorité, et voyager d’une commune à l’autre par poudre de cheminette ou de nuit, selon des tracés de vol déjà choisis pour leur subtilité. La traversée des Alpes, qui s’imposait par la voie des airs, avait bien posé quelques problèmes. Mais bon, les randonneurs perdus finissaient bien par être retrouvés, tôt ou tard. Confus, certes, et ignorant même ce qu’ils faisaient en montagne. Mais c’était les risques, pour des moldus, de s’attarder et de lever le nez depuis leur campement à flanc d’alpage. Les séquelles du sortilège d’oubli seraient sans doute mis sur le compte du choc de s’être égarés.

La jeune mage avait ensuite parcouru l’Italie, sur les traces des souches latines des formules et incantations, des philosophes antiques et des mages qui figurent encore dans les annales de la sorcellerie tout en étant respectés des moldus. Elle continua son parcours. De Milan à Venise, de Venise à Florence, de Florence à Rome… Elle s’y arrêta un temps, s’oublia dans l’histoire magique du pays. Elle y trouva un emploi dans le domaine de la conjuration des malédictions, se permettant donc d’explorer les ruines magiques antiques, rêvant d’y percer à jour tel ou tel secret tombé dans l’oubli de la communauté magique même. Or, de telles découvertes étaient rares, et malgré l’aspect aventureux de cette profession, elle finit par s’en lasser sitôt qu’il lui sembla tomber dans la routine. Elle parcourut au galop l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique, qu’elle trouva bien fades après la colorée et riche Italie.

Il ne se trouva que Bialowieza, une des rares forêts européennes teintées de sa magie originelle, ancestrale et intouchée par le présumé progrès moldu, pour l’arrêter dans sa course. Après de nouvelles années dans les forêts brumeuses dont le silence était rompu par les hululements, cris et glapissements de créatures magiques, demoiselle devint de nouveau lasse. Durmstrang, la troisième institution scolaire magique l’attirait, ainsi elle se donna donc la tâche d’en rencontrer des diplômés, maintenant que sa position géographique le permettait. Il ne fallait que continuer son parcours, un peu plus au nord, un peu plus à l’est, pour partager une parcelle de l’héritage des sorciers slaves et scandinaves, Malgré l’importance de la barrière linguistique, demoiselle comptait sur le langage universel de la magie, du désir d’apprentissage, de découverte, de consécration des esprits et des noms. Le séjour dans la froidure et au sein des immuables forêts la rappela à sa terre d’origine, et elle organisa son retour sur le continent américain. Elle redécouvrit sa terre natale d’un œil neuf, réalisant quelques thèses publiées ici et là, qui sur les connaissances magiques qu’elle commençait à conjuguer, qui sur des us ou découvertes locales. Brièvement, elle s’établit dans une communauté purement magique de Colombie-Britannique.

Il ne lui fallut pas longtemps pour se dégouter de cette vie rangée, qui pourtant permettait des échanges faciles avec des sorciers et mages, et d’établir une correspondance assidue avec différents sorciers de sa connaissance, avec l’assurance que les missives qu’on lui envoyait lui parviendraient. La commodité de l’établissement ne valait pas pour elle le sacrifice de se couper des hauts-lieux de magie. À peine le feu de son nouveau domicile était-il allumé qu’elle rêvait des fakirs indiens, des mages de tradition mandchoue et des secrets de leurs découvertes sur les propriétés magiques des os de dragons, qu’ils étaient avares de partager, des sorciers tibétains qui auraient, selon la rumeur, pu percer quelque secret de la magie sans baguette, bien que la communauté magique criait déjà à la supercherie… Bref : tant de questions et découvertes trop intéressantes pour se résoudre à une vie casanière. Or, les ressources de la demoiselle s’épuisaient, et elle cherchait alors une alternative à son désoeuvrement. Comment vivre d’aventure, s’alimenter de savoirs, partager ses connaissances… vivre une vie pleine et entière, tout en disposant d’une carrière, et en se trouvant un chez soi. Le souvenir de ses jeunes années, passées sur les bancs de la prestigieuse Poudlard, lui apportait la réponse sur un plateau. Il n’en fallut pas plus pour que, sur un coup de tête, elle réapprête sa malle qu’elle n’avait pas défaite, malgré les mois d’établissement, et arrange fissa un voyage filant droit vers l’Écosse, avec pour destination finale Pré-Au-Lard, avec pour tout fondement la rumeur alléguant que des postes d’enseignement s’étaient libérés dans l’institution magique de renom.

Et elle était donc là, à Pré-Au-Lard. À la Tête de Sanglier, aussi crasseuse, désertée et peu fréquentable que dans ses souvenirs, à se creuser la tête pour se désigner un métier.
« Aventurière? Et quoi encore. Elle n’allait pas écrire chômeuse, et pourtant écrire aventurière, ce serait tout comme. Sinon quoi? Conjuratrice de malédictions? Une fonction de quelques années… Magizoologiste? Et quoi encore, elle n’avait pas l’ASPIC de soin aux créatures magiques, et les découvrir l’intéressait bien davantage que les soigner, pour tout dire. » Puis elle eut une idée, ses pérégrines dans les parages de multiples institutions d’enseignement magique, où elle avait lié des connaissances, mangeant à tous les rateliers, de Beauxbâtons à Salem, de Durmstrang à Poudlard, lui avait valu un titre aussi vague que pompeux, qui lui permettait de publier plus facilement quelques articles, octroyé par un ami devenu professeur. Motivé par l’amitié, l’estime, manipulé, ou enduit de Pommade pommadante Grégoire, qui forçait les sentiments, personne n’aurait pu dire. Elle écrivit.

Métier : Auxiliaire de recherche, étude internationale de la magie contemporaine, sous la dir. De H. Pivot, Beauxbâtons.

Baguette : 26,75 cm, dure, bois de sycomore, cœur de crin de licorne.

« Une baguette achetée chez Ollivander, son premier achat londonien. Comme au moment d’un autre grand tournant de ma vie, j’avais d’abord été déçue. Je rêvais d’orme, ainsi qu’il en poussait près de la maison familiale. Droit, digne, d’une hauteur majestueuse. J’aurais alors, pleinement, marché dans les traces de mon père qui portait lui-même une baguette d’orme dans laquelle se nichait un ventricule de dragon. Une baguette faite pour la grandeur. Mais non, le destin en aura voulu autrement. Je découvris plus tard à quel point ma baguette me correspondait, en sa substance du moins. Un bois avide de nouvelles découvertes, qui ne pouvait souffrir l’ennui. La matière magique qui fournissait l’assurance de la réussite et la constance, ainsi que pouvaient le faire les tractations dans l’ombre. »

Elle ajouta au bas du formulaire une part de son histoire, triant ses souvenirs, n’écrivant que ceux qui flattaient son image, et pouvaient la faire valoir pour l’obtention du titre de professeure. Ses enrichissantes aventures, ses connaissances qu’elle étalait, et dont elle pourrait instruire les jeunes mages en quête d’apprendre. Son expérience indéniable, malgré son jeune âge. Et cetera. Allez savoir pourquoi, son histoire familiale était omise. Sans doute sciemment. Mais à cheval donné, on ne regarde pas la bride, n’est-ce pas. Ainsi, pour un poste d’enseignement, sans doute y regarderait-on bien davantage sur les compétences en la matière.

Le message enroulé autour de la patte du hibou, et le hibou envolé vers les hautes tours où il rejoindrait l’administration de l’école, demoiselle hésita. Elle grimpa à sa chambre, ouvrit sa lourde malle puis y descendit par l’escalier en colimaçon sur lequel elle s’ouvrait. Dans la pièce étroite et encombrée, elle fit un geste sec de la baguette, qui vint illuminer quelques lampes suspendues. Elle se positionna devant une glace, et s’affaira à changer sa couleur de cheveux. Sa soirée serait consacrée à hésiter entre l’auburn, un violet profond et rougeâtre rappelant son nom, ou encore un noir corbeau, passant de l’un à l’autre à force d’incantation, revenant sans cesse au précédent, trouvant celui-là trop sobre pour son caractère, l’autre trop frivole pour la position d’enseignement qu’elle convoitait, ou s’agençant mal avec ses yeux bleu-gris, son visage aux os un peu forts où ses pommettes saillaient un peu... Perfectionniste, fébrile quant à l’entrevue avec la direction, qui lui dirait quels postes d’enseignants étaient libres, et si elle pouvait briguer l’un d’eux, seule la lassitude face à ses mèches raides lui ferait cesser son manège.


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Night Vigne
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MessageSujet: Re: [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.    [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.  EmptyDim 13 Mai - 17:36

Validé

Ce personnage devient également la Directrice des Serpentard
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MessageSujet: Re: [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.    [RP] Pourpre Charm. Enseignante-en-devenir.  EmptyDim 13 Mai - 21:25

Un bruit léger la tira de son sommeil, le lendemain matin. Le claquement régulier d'un bec de chouette sur une vitre, en somme. Le regard encore embrumé, les membres alourdis encore de sommeil, elle s'extirpa du lit pour se trainer jusqu'à la fenêtre. Elle en écarta les battants, dans un grincement. Puis elle eut un mouvement de recul quand le rapace de grande taille, un autour, se décida à entrer à l'intérieur de la chambre miteuse qu'elle réglait à la nuit.

Elle tira d'une jarre quelques boulettes de friandise conçues pour les oiseaux messagers -car une seule n'aurait sans doute pas suffi à contenter le rapace, qui pesait son poids-, et approcha de l'oiseau, pour les lui offrir en tribut, le temps qu'elle détache la lettre. Lorsqu'elle aperçut le sceau, elle eut un léger tremblement fébrile. Ça y était. Le verdict. Elle s'empressa de détacher la lettre de la patte du rapace. La lecture de la missive confirma ses soupçons.


Citation :
Mademoiselle Charm,

Nous vous attendons sur le coup de neuf heures trente, à mon bureau, pour un entretien concernant votre potentielle embauche.

Ne soyez pas en retard.

Professeure Aria Sherren
Directrice de l'École de Magie et de Sorcellerie de Poudlard

Un sourire vint illuminer son visage. Bonne nouvelle.

Ses prunelles dévièrent ensuite sur l'horloge. Huit heures trente... Moins bonne nouvelle.

Elle chercha en hâte son miroir. Le cheveu emmêlé, l'air encore abruti de sommeil, elle n'était ni débarbouillée, ni habillée. Voilà qui promettait.

C'est au pas de course qu'elle se prépara. Il était hors de question d'être en retard. Si la directrice voulait tester de cette façon ses capacités magiques, dont elle devrait faire un renfort de prouesses pour arriver décemment préparée, fraiche et rose, ce serait réussi.

Et pourtant à l'heure dite, elle cognait déjà au bureau de la Professeure Sharren. Celle-ci, au contraire de Dumbledore, son lointain prédécesseur, ne cumulait pas les titres honorifiques du monde magique. Elle se contentait de la direction de l'école de magie, veillait que les choses soient faites et bien faite, avec une régularité digne d'un mécanisme d'horloge. Rarement elle s'absentait de son office. Ses rares voyages hors de l'école prestigieuse l'amenaient vers son Irlande natale.

Il sembla d'ailleurs à Demoiselle, sitôt qu'on lui ouvrit la porte du bureau de la tour, qu'elle se trouvait déportée en Irlande, ainsi entourée de vert, de blanc et d'orangé, de harpes cuivrées et de pots de trèfle disséminés ça et là. Comme quoi, pour déboucher chez une directrice qui espérait obtenir des Farfadets une présence assidue au château... elle avait bien fait d'enfiler un corsage vert. Pas besoin d'être un legilimens accompli pour deviner la passion ostentatoire qu'avait la directrice.

La porte se referma derrière la Demoiselle Charm, alors que son regard se posait sur la sorcière à la robe violet profond et au chapeau plumeux, à qui la position raide dans un fauteuil large donnait un air imposant.

L'entrevue avec la directrice Sherren débutait.

...

Derrière la porte close, au sommet de cette tour au pied de laquelle une gargouille veillait, la discussion avait battu son plein. Nulle oreille, si extensible soit-elle, n'avait pu en capter les bribes.

Ainsi, quand la nouvelle de la nomination de cette jeune professeure au titre d'enseignante de Défense contre les forces du mal ET Directrice de la maison Serpentard se répandit... le terreau devint fertile pour toutes les hypothèses.

Qu'est-ce qui avait bien pu se dire, se promettre, ou se faire, au sommet de la Tour abritant le bureau de la Directrice de l'École... ? Ça, personne ne le savait, et c'est justement ce qui alimentait les rumeurs. Chantage, séduction, manipulation, compétence... qu'est-ce qui avait bien pu valoir le poste à la jeune sorcière? Beaucoup désignaient l'appartenance de la -désormais- professeure Charm à la Maison Serpentard pour justifier leurs pires soupçons et leurs hypothèses plus ou moins saugrenues.

Mais ce qui s'était réellement passé et dit, elles n'étaient que deux à le savoir.
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