Sweet Children

Aydan travaillait sur l'un de ses gros projets d'études, un de ceux qui faisaient rire ses confrèresmédicomages et en traînaient l'incompréhension des médecins moldu. Il surveillait à l'aide d'un microscope optique (enchanté pour avoir une efficacité de microscope électronique) une souche de micro-organisme ayant des facultés intéressantes. Il était en train de reporter ses observations lorsque la porte s'ouvrit avec fracas et qu'une voix annonce sur un ton péremptoire:

- J'ai besoin que mes cheveux redeviennent normaux

Il leva les yeux de son microscope et tourna la tête vers la personne qui venait de l'interrompre.
Une jeune fille, aux couleurs de serpentar, se tenait devant la porte. Elle semblait profondément contrariée et pensait être en territoire conquis.

* En voilà une qui commence mal * pensa t'il

La raison de sa venu était évidente, premièrement, elle l'avait annoncé suffisamment fort pour réveiller Gwenwefa et deuxièmement, voir ses cheveux annoncer une allégeance aux couleurs de gryffondor étaient assez évocateur.
Aydan agita sa baguette pour refermer la porte de l'infirmerie.

_Bonjour mademoiselle, à qui ai-je l'honneur? demanda t'il d'un ton calme et neutre.

-Bonjour mademoiselle, à qui ai-je l'honneur? demanda-t-il d'un ton calme et neutre.

A vrai dire, Lana s'attendait à beaucoup de choses - douceur apitoyée, nervosité, colère, remballage en bonne et due forme - mais pas à... ça.
Bon, c'est vraie que, quand on est une Dust - "dont la puissance sied à la pureté de son sang" -, une Serpentarde - "Sais-tu ce que recherchait le grand Salazar Serpentard quand il choisissait ses élèves préférés ? Les graines de la grandeur. Le Choixpeau t’a envoyé(e) ici car tu as le potentiel d'être grand(e), au sens le plus noble du terme." -, la meilleure amie d'Amadis Selvin et Mary Light, donc par lien de cause à effet une des terreurs des verts et argents et qu'en plus on est... Lana Dust , une des meilleures sorcières, ingénieuse, maligne, rusée, magnifiquement machiavélique, belle et surtout très modeste.
Donc, quand on est elle, tout simplement, on ne s'attend pas à ce genre de réponse. Voilà pourquoi elle répondit avec un ton ridiculement pompeux sans respirer :

- Lana Léthée Léto Dust ( et après ses parents s'étonnent qu'elle leur en veule ), première du nom, fille de Textor Typhée Thyeste Dust, troisième du nom, et Echidna Erope Erèbe Textel, première du nom. Et à qui ai-je l’honneur ?

Puis elle prit une longue inspiration, la garda quelques secondes avant d'exploser :

- Mais qu'est-ce que ça peut vous faire, non d'un veracrasse cyclope puant( elle se jura de ressortir cette expression devant Amadis et Mary ) ? Je VEUX que vous vous occupiez de mes cheveux, c'est tout !

Aydan toisa la jeune serpentarde du regard, répondait-il à la question, ou prodiguerait-il les soins nécessaires. Il remarqua aussi qu'un des bras était blessé. Il allait devoir demander plusieurs choses à la jeune filles et au vu du caractère, il risque de rigoler.

_Je me nome Aydan Pareer, je suis le nouveau médicomage en charge de l'infirmerie, dit-il en invitant Lana à s'assoiresur une des chaises de l'infirmerie.

Il n'attendit pas de voir si elle avait obtempéré pour allez fouiller dans un placard.

_Et je vous demande deux choses, la première est que dans cette infirmerie, il y a certaine règle liée à la politesse que je vous demanderai de respecter! Dit-il d'une voix glaciale en sortant une fiole du placard. La seconde et que vous m'expliquiez comment tout ceci vous est-il arrivé et je ne parle pas que de vos cheveux, mais aussi de vos blessures.

- Je me nome Aydan Pareer, je suis le nouveau médicomage en charge de l'infirmerie.

Aydan Pareer. Non, ça ne lui disait rien. Soit c'était un Sang-de-Bourbe, soit son père était Moldu. Dans le premier cas, elle pourrait certainement le malmener sans que ses parents réagissent. Dans le second... Mary lui reprocherait jusqu'à la fin de ses jours. Enfin, jusqu'à ce qu'elle lui offre un sachet de Dragées Surprises de Bertie Crochue, quoi.
Elle s'assit avec mauvaise volonté sur la chaise désignée, croisa les bras sur sa poitrine avec une moue mécontente.

- Et je vous demande deux choses, la première est que dans cette infirmerie, il y a certaine règle liée à la politesse que je vous demanderai de respecter! Dit-il d'une voix glaciale en sortant une fiole du placard. La seconde et que vous m'expliquiez comment tout ceci vous est-il arrivé et je ne parle pas que de vos cheveux, mais aussi de vos blessures.

La partie orgueilleuse que Lana laissait aux commandes la plupart du temps hurla qu'on ne pouvait pas parler à une Dust - encore moins elle - ainsi.Cependant elle décida de laisser cette partie crier et de ne pas l'écouter, cette fois.
Enfin... Jusqu'à ce qu'il l'ait soignée.
Et puis, ce n'est pas comme si ça l'empêcherai de se moquer de lui avec application dans ses réponses.
Sa raison avait beau lui recommander de n'en rien faire, elle avait pris l'habitude de ne plus l'écouter depuis bien longtemps déjà. Elle s'était assez manifestée pour aujourd'hui, décida-t-elle en la renfermant dans son placard habituel.

- Eh bien, pour tout dire, commença-t-elle avec une voix excessivement guindée, alors que je m'avançais paisiblement dans les corridors pavés de roches limées, un individu de sexe masculin signalant son appartenance à l'illustre lignée de Godric Gryffondor de par le blason cousu sur l'uniforme composé également d'une cravate aux couleurs de sa maison, cet individu donc m’apostropha de manière fort impolie et m'agressa violemment. Par ailleurs je songe qu'il devrait dans des temps très prochains vous rejoindre pour un léger problème de... Enfin, voilà.

Il écouta les explications de l'élève, les hostilités entre les deux maisons ont commencées tôt cette année. Il décida de ne pas chercher à savoir qui a commencé, vu que de toutes façons, dans ce genre de cas les deux parties accuseront toujours l'autre.

_Je vois, répondit-il d'une voix de nouveau neutre, dans ce cas, je me doute qu'en tant qu'élève de serpentard, vous allez certainement vous préparez en vous renseignant un maximum sur ses habitudes, ses alliés, amis, familles, etc pour ne rien laisser au hasard et évitez ainsi une vengeance venant d'un parti dont vous ignorez l'éxistence, non? Parce que dans le cas contraire, je serais déçus et vous seriez une piètre représentante de votre maison. Foncer tête baissé sens réfléchir est une attitude de griffondor, pas de serpentard, vous ne croyez pas?

Il vint s'asseoir en face d'elle et lui tendit la fiole.

_Buvez ceci je vous pris. Ça réglera le problème de vos blessures et de vos probables ecchymoses.

Il attendit qu'elle se soit exécutée pour agiter sa baguette et sans un mot rendit aux cheveux de la jeune fille leur couleur normal, sans aucune trace de coloration moldu raté.

_Vous pouvez partir, d'ici quelques minutes, le temps que la potion finisse de faire effet.

- Je vois, répondit-il d'une voix de nouveau neutre, dans ce cas, je me doute qu'en tant qu'élève de serpentard, vous allez certainement vous préparez en vous renseignant un maximum sur ses habitudes, ses alliés, amis, familles, etc pour ne rien laisser au hasard et évitez ainsi une vengeance venant d'un parti dont vous ignorez l'existence, non? Parce que dans le cas contraire, je serais déçus et vous seriez une piètre représentante de votre maison. Foncer tête baissé sens réfléchir est une attitude de griffondor, pas de serpentard, vous ne croyez pas?

La pire chose à faire à Lana - enfin, derrière lui voler ses Chocogrenouilles, lui faire remarquer qu'elle a un postérieur légèrement plus protubérant que la moyenne, et faire du mal à Mary et Amadis (dans cet ordre) - c'était de la traiter de Bouffondore - oups, pardon, de Gryffondore. A coup sûr, la petite partie de raison de son cerveau ( si il y en a bel et bien un ) allait gentiment disparaître tandis que l'orgueil se rebellera d'autant plus.
Sur le moment, le choc paralysa tous ses membres. Une seule pensée résonna dans sa tête. Une expression que Mary lui avait apprise. Qui lui valait à chaque fois une réprimande et à l'occasion une ( ou deux, ou trois... est-ce vraiment important ? ) heure de retenue. Maintenant on la laissait se balader seule dans la Forêt Interdite.
What the...

- Buvez ceci je vous pris. Ça réglera le problème de vos blessures et de vos probables ecchymoses.

Elle obéit avec automatisme. Non. Il ne pouvait pas avoir fait ça. Il n'était pas aussi...

- Vous pouvez partir, d'ici quelques minutes, le temps que la potion finisse de faire effet.

Ses pensées s'organisèrent. Puis elle arrêta de penser. Se leva d'un bond. Le toisa avec fureur. Sortit sa baguette.

- NON MAIS VOUS RÊVEZ ? MOI ? BOUFFONDORE ? MAIS ALLEZ VOUS FAIRE...

Pour des raisons de politesse et de "Lu et approuvé", la jeune et sexy secrétaire se trouvent dans l'obligation de censurer la suite de cet édifiant discours, bien qu'il puisse vous apprendre beaucoup en jurons moldus et sorciers. Et même des mélanges des deux. Et je crois bien qu'il y avait un ou deux mots de Hollandais, aussi.
Bref, étant donné qu'elle n'est qu'une pauvre mortelle ( mais ne lui révélez jamais ) elle finit par devoir reprendre sa respiration. Elle inspira dix longues secondes en manquant plus d'une fois de s'étouffer avec sa propre salive.

L'infirmier laissa la jeune fille vider son sac en reprenant ses observations au microscope.

* Il semblerait qu'elle ait lancé les hostilités et que sa venu soit dut à un retour de bâton des plus amusants. Pour une fois qu'un gryffondor à un peu d'humour ... si on oublie les coups, bien sûr.*

Une fois que l'ainé des Dust eu fit sa diatribe.

_Il semblerait que j'ai touché une corde sensible. J'espère que ceci vous fera réfléchir pour la suite de votre vie. Oh! et sinon, sachez que je suis en droit d'utiliser tous les moyens à ma disposition pour calmer un patient récalcitrant, ou trop agité. Donc soit vous avez fini et vous pouvez partir, soit vous restez ici, mais soyez calme, fit-il d'une voix lui faisant comprendre qu'il n'avait aucun intérêt pour tout ce qu'elle venait de lui dire.

La chouette effraie d'Aydan vint se poser silencieusement sur le haut d'une armoire et surveilla la discussion, vu que la jeune humaine l'avait réveillée par deux fois, autant surveiller ce qu'elle allait faire. De plus Gwenwefa essaya, du regard, de faire ressentir toute l'inimitié que lui inspirer la jeune sorcière.

_Vous avez d'autre observation dont vous aimerez me faire part mademoiselle Dust?

_Il semblerait que j'ai touché une corde sensible. J'espère que ceci vous fera réfléchir pour la suite de votre vie. Oh! et sinon, sachez que je suis en droit d'utiliser tous les moyens à ma disposition pour calmer un patient récalcitrant, ou trop agité. Donc soit vous avez fini et vous pouvez partir, soit vous restez ici, mais soyez calme.
Vous avez d'autre observation dont vous aimerez me faire part mademoiselle Dust?

La chouette effraie - sublime, nota-t-elle, il faudrait que Kriel la rencontre, ça ferait plaisir à ses hormo... euh son pauvre petit cœur d'éternel célibataire - semblait vouloir la tuer sur place avant de disperser ses entrailles dans le Parc. Elle lui offrit un grand sourire avant de sortir avec majesté. Elégance qui fut un peu réduite quand elle cria derrière la porte :

- Hoer van stront !

Elle s'était fait un ennemi - enfin, deux, si on compte l'infirmier - ce jour-ci, pensa-t-elle. Et un tel affront à Lana Léthée Léto Dust ne resterait pas impuni - enfin, elle espérait.
C'est sur ces bonnes pensées qu'elle se dirigea vers l parc où elle retrouverait - mais elle ne le savait pas encore - ses amis pour de nouvelles stupidi... Euh aventures.

[Désolée, manque de temps et d'argent inspiration --']

Une fois que la porte fut fermée, un petit sourire s'esquissa sur ses lèvres.

_Bon c'est pas tout ça, mais je vais devoir remplir mon premier dossier.

Il prit une page blanche dans le tiroir de son bureau et des mots complètement incompréhensibles et farfelu commencèrent à apparaître sur la page au fur et à mesure qu'il écrivait. Une fois terminée, il rangea la feuille dans une pochette sur laquelle il mit une étiquette qui ne semblait pas avoir plus de sens que ce qu'il venait d'écrire. Il rangea ensuite la pochette dans une armoire ou se trouvait sept étages.

Il alla se rassoir, prit une feuille du tas se trouvant sur son bureau et commença à écrire.

_Gwenwefa, tu peux venir s'il te plait?

La chouette détourna la tête de son maitre et fis mine de ne pas l'écouter. Ce dernier soupira.

_C'est pour porter un message au professeur Charm. Son bureau se trouve au deuxième étages, tu pourras finir ta journée de sommeil tout de suite après.

L'oiseau poussa un chuintement au bout de quelques secondes et vint prendre le message.

_Et méfie toi de son chat! Lui signala son maître lorsqu'elle sortit par la fenêtre.

L'effraie poussa un cri grincent en guise de réponse. Aydan se remit ensuite à son travail.