Promenade en solitaire.

C'était la fin de la première journée de cours et Mary était déjà lassée. La seule raison qui la faisait venir à Poudlard était ses amis Lana et Amadis. Mais c'est seule qu'elle se promenait dans le parc de Poudlard. Elle réfléchissait aux mauvais coups qu'elle pourrait faire durant l'année aux Gryffondors. Elle marcha jusqu'à un saule qui se trouvait devant le lac. Elle s'assit dessous et commença à lire un livre sur les potions. La douce mélodie de l'eau fut troublée par des pas qui résonnait au loin. Mary se leva et se retourna, mais la personne n'était pas assez proche pour que l'on puisse la reconnaitre. C'est alors qu'elle sortit sa baguette et attendit que la personne s'approche d'elle.

- Alors, on ne reconnaît même plus les vieilles amies ? railla Lana.

Elle s'approcha de la jeune fille en souriant. Elle admira un court moment les longs cheveux châtains clairs, qui s'étalaient dans le dos de son amie, puis plongea ses banals yeux marrons dans les verts de l'adolescente, avant de placer son gilet - vert, bien sûr - aux côtés de l'étudiante.

- Alors, des nouveautés ?, demanda la quatrième année.

Elle s'assit sur le vêtement et enroula ses bras autour de ses genoux serrés contre sa poitrine.Une fois ses courts cheveux blancs rejetés en arrière - elle n'arrivait toujours pas à se passer de cette habitude, malgré sa coupe récente - en pestant une nouvelle fois su les traces sales de teinture qui ne s'en allaient pas malgré les multiples lavages.
Elle ouvrit la bouche pour lâcher un "Alors" impatient, avant de se rappeler qu'elle essayait de se débarrasser de ce tic de langage agaçant autant pour elle que pour ses auditeur, et se résigna à attendre que son amie ouvre la bouche.

Mary remit sa baguette dans sa poche. Elle était contente de voir son amie mais elle aurait préféré que ce soit une première année pour qu'elle puisse rigoler un peut.

- Alors, des nouveautés? demanda la quatrième année.

Mary la regarda s'assoire, elle était en pleine réflexion. Elle savait que son amie n'aimait pas attendre, mais ce silence l'appaisait. Elle entreprit de continuer son livre mais elle sentait l'impatience de sa camarade.

- Boff, rien de spécial, des cours qui endorme et aucun bouffondors a utiliser comme souffre douleur.

Elle reprit son livre et recommença à le lire. Mais finalement elle dit:

- Et toi quoi de neuf?

- Boff, rien de spécial, des cours qui endorme et aucun bouffondors a utiliser comme souffre douleur...

Lana attendit un instant, attendant la suite. Elle savait que quand son amie faisait ça, c'est qu'elle n'avait pas fini. Mary Light était officiellement une des filles les plus étranges qu'elle connaissait. A la fois une des filles les plus renfermées qu'elle connaissait, mais aussi une des plus drôles. Avec un caractère flamboyant quand elle n'était pas froide. Qui pouvait la clamer autant qu'encourager sa hargne.
Elle y réfléchit pendant ce silence, car oui, des fois, Lana réfléchit.

- Et toi quoi de neuf ?

Fière d'elle, la blonde - ah, enfin ses cheveux avaient retrouvé leur couleur naturelle, quel soulagement ! - renvoya ses cheveux en arrière.
Ah, oui, c'est vrai, ils étaient courts.
Elle prononça dans sa tête un juron hollandais qui aurait mécontenté son amie ( si elle avait parlé hollandais ) , puis répondit :

- J'ai fait la connaissance de notre infirmier.

- Et l'infirmier a fait la connaissance de son Némesis.

Les deux jeunes filles sursautèrent et se tournèrent vers l'origine de la voix. Au dessus d'elles.

- Amadis! Descends de ton balais, espèce d'espion! cria Lana
- T'es pas drôle Didis! j'ai faillit avoir une crise cardiaque, ajouta Mary.

Amadis amorça une boucle serrée et toucha terre. Sa Comète 350 à la main, il ne cessait d'être en admiration devant la discrétion machiavélique de son balais.

- ça va que tu es mon amie. D'autres seraient morts pour m'avoir appelé "Didis". Alors les filles, bonne rentrée?

- ça va que tu es mon amie. D'autres seraient morts pour m'avoir appelé "Didis". Alors les filles, bonne rentrée?

Mary était encore sous le choc de l'apparition soudaine de son ami. Pourquoi avait-il cette manie d'arriver toujours par derrière? Enfin Mary retrouva son sourire car ils étaient tout les trois et ils allaient pouvoir préparer des pièges aux premières années. Et par la même occasion faire travailler le nouvelle infirmier qu'avait rencontré Lana. Mary sortit une boite de sa poche intérieur sous les regards interrogateur de ses ami.

- Dragées surprises?

Les deux amis tendirent leur mains. Mais avec un regard déçut elle remit la boite dans sa poche.

- Je suis vraiment déçut aucune méfiance de votre part. J'ai trafiqué les bonbon. Si vous mangez une seule de ces dragées vous êtes normalement bon pour l'infirmerie. Personne ne veux être mon cobay?

Tout en disant cette phrase elle fit un sourir en regardant ses deux amis.

- Personne ne veut être mon cobaye?

Mary les surprendrait toujours. Lana et Amadis échangeait un sourire.

- Il vaut vraiment mieux t'avoir dans nos amis, Mary, dit Lana.
- Puissions-nous ne jamais te contrarier, ajouta Amadis. Pour ton expérience, il vaudrait quelqu'un de naif et gourmant. Un jeune poufsouffle devrait faire l'affaire, non?

- Non, j'ai une meilleure idée... Comme d'habitude, sourit Lana, mais pour ça il faudra, hum, un peu de coopération de votre part.

Devant le silence de ses amis - ils n'étaient pas les seuls à savoir que les idées de la blonde se terminaient toujours par a) une explosion b) une infirmerie remplie, et pas que de Gryffondors c) ou au moins par Amadis et Mary d) des heures de colle.

- L'un de vous devra se blesser ou tomber malade, pas beaucoup, hein, juste assez pour aller à l'Infirmerie.

Nouveau blanc. Le paquet de Dragées Surprises de Bertie Crochue attirait son regard, l'hypnotisant.Elle tenta de se reconcentrer sur son plan.

- Et ça sera Mary, vu que c'est pas grave si elle n'en ressort pas - regard noir de la part de son amie - Nan, en vrai, parce que c'est la plus hypocrite d'entre nous - Lana sentit que si elle continuait sur sa lancée la main de l'adolescente allait malencontreusement heurter sa joue - Euh, je veux dire, qu'avec son ascendance moldue elle aura plus de points communs avec lui et que on connaît le charme et la persuasion de ses yeux verts - lesdits yeux s'adoucirent, catastrophe évitée- elle réussira mieux sa mission...

La quatrième année s'interrompit, son goût du suspense l'incitant à les laisser lui demander la suite. Elle adorait qu'on la réclame. Peut-être parce que c'était la dernière - last but not least - d'une famille nombreuse composée quasi-uniquement de filles - sauf son père, mais elle avait toujours pensé que la fréquentation trop assidue de sa mère l'avait plus ou moins castré.
De plus en plus attirée par le petit bout de plastique coloré, Lana tendit subtilement la main vers le sachet - à près tout, elle partagerait avec eux, et puis ce n'était pas sa faute d'abord, c'était un cas pa-tho-lo-gique ! Oui Monsieur ! Elle allait le subtiliser quand un de ses amis fit...

- Et ça sera Mary, vu que c'est pas grave si elle n'en ressort pas - regard noir de la part de son amie - Nan, en vrai, parce que c'est la plus hypocrite d'entre nous - Lana sentit que si elle continuait sur sa lancée la main de l'adolescente allait malencontreusement heurter sa joue - Euh, je veux dire, qu'avec son ascendance moldue elle aura plus de points communs avec lui et que on connaît le charme et la persuasion de ses yeux verts - lesdits yeux s'adoucirent, catastrophe évitée- elle réussira mieux sa mission...

Mary et Amadis restèrent sans voix.

- Je ne te pensais pas aussi intelligente, ricana Mary qui fut suivi par Amadis, mais il y a une faille dans ton plan. Je hais les modus, tu ne t'es jamais demander pourquoi j'avait coupé les ponts avec mon père. Ce sang de bourbe va s'en rendre compte. Et puis tester mes propres expériences sur moi moi c'est pas drôle.

Devant le silence de ses deux "amis" -oui parce la forcer a prendre ce bonbon est signification que ce ne sont pas des amis- elle soupira.

- Didis si l'infirmier me fait quelque chose que je ne puisse empêcher comme un meurtre. Tu te charge de lui et de Lana.

Il acquiessa avec un sourir diabolique. Mary regarda d'un œil sévère Lana qui se forçait de ne pas exploser de rire et d'un geste maladroit elle prit une dragée.

- Beurk, chocolat!

Soudaint Mary tomba par terre et tappa la tête la première sur le saule.

Dans sa chute, elle se blessa le crâne qui saigna légèrement. Amadis se précipita pour la relever mais elle était évanouie.

- Mary?

Elle ne répondait pas. Le jeune Selvin sentait la peau de Mary Light changer de texture et refroidir. Lana exprima son dégout.

- Heurk! On dirait qu'elle tourne au vert...

Effectivement, le teint de Mary devenait verdâtre et des plaques dures se formait sur sa peau.

- Des écailles! reconnu Lana. Elle se change en serpent!

Amadis, peu friand des bêtes à sang froid, se dégagea soudain du contact de Mary. Ses bras et ses jambes se réduissaient à grande vitesse jusqu'à disparaitre. Son corps s'affinait et se fit plus long. et sa tête devint un hybride de crane humain et de serpent.

- Incroyable! Mary est devenu un serpent, dit Amadis
- Tu crois que ça change les Serdaigles en aigle et les Poufsouffles en blaireau?
- Et les Gryffondors en bouffons?

Ils furent coupés dans leur discussion par le réveil de Mary, enfin... le serpent à la place de Mary. Il se mis à onduler, morose et agressif. Il montra ses crocs aux deux amis, près à se jeter sur eux.

- Eh! Mary, c'est nous! Du calme!

Le serpent plongea sur Amadis qui échappa de justesse à la morsure du serpent.
Lana sorti sa baguette prestement.

- Petrificus totalus!

Le serpent se figea.

Gwenwefa repartait du bureau du professeure Charm et décida de planer paresseusement au-dessus du parc. Elle continua de voir si ces anciens coins de chasses ne sont pas prit d'assaut. Vu la quantité d'oiseau venant d'arriver, elle devait prendre les devants. Elle passa au-dessus de trois humains, elle n'y prêta guère attention jusqu'à ce qu'elle reconnaisse celle qui l'avait réveillé tout à l'heure. Elle fit quelques tours silencieux dans le ciel pour la surveiller. Elle vit ainsi la transformation d'un des trois humains en serpent et le sort que lança le seul mâle du groupe. Elle devait essayé de prévenir son humain une fois qu'il aura prit connaissance de la réponse qu'elle lui rapportait. La chouette se dirigea le plus rapidement possible vers la fenêtre de l'infirmerie. Elle signala sa présence en tapotant aux carreaux.
Son humain se retourna pour voir ce qui faisait ce bruit et vint lui ouvrir la porte. Gwenwefa lui donna le message et attendit sa récompense qui ne se fit pas attendre. Une fois qu'il avait finit de lire, elle se manifesta pour essayer de lui faire comprendre qu'il devait la suivre.

_Qu'est ce qui t'arrive... Tu n'essayerais pas d'avoir du rab par hasard?

À ces mots, Gwenwefa se sentit outré. Après 15 ans de loyaux service, c'est comme cela qu'il la voyait, comme une gourmande? Elle ne pensait pas à la nourriture si souvent que ça... enfin pas tant que ça... pas tous les jours du moins... Bon, il avait peut-être raison, mais il n'avait pas le droit de ne pas la comprendre.
Elle réessaya en lui tirant la manche vers la fenêtre.

_Mais qu'est ce qu'il te prend à la fin! Qu'est-ce que cette fenêtre... Aydan marqua une pause. Il y quelque chose dehors qui réclame mon attention, c'est ça?

Enfin!!! Son humain comprenait vite, mais des fois il fallait lui expliquer longtemps. Il rassembla quelques affaires et sortit par la fenêtre en direction du parc. Cette méthode était plus rapide que de faire tout le tour. Elle le guida en direction du trio d'humain. Lorsqu'il vit le serpent géant paralysé, il ne comprit pas immédiatement le problème. En se rapprochant, il reconnut la jeune Dust qui se trouvait avec un autre étudiant de serpentard. Quand au serpent, il finit par voir les vêtements portant le vert et argent qui se trouvait autour de lui, ainsi que le faciès hybride.

*Et ben, ils commencent vraiment fort cette année *

_Bon, est-ce que l'un de vous peux m'expliquer ce bazard? Demanda le sorcier en blouse blanche d'une voix suffisamment forte pour attirer leur attention.

I(pensées de Mary)

(Aïe ça fait super mal. Que c'est il passé? Ah les amis vous êtes là, pourquoi vous me regardé comme ça? Trop cool je suis un serpent, j'ai inventé des dragées qui te transforme en animal. Pourquoi j'avance? Non Amadis recule je vais te faire mal. Ouf je t'ai manqué de peu et bravo Lana pour ce magnifique sort. Et voilà un homme qui arrive, et le regard noir que lui lance Lana je suppose que c'est notre infirmier. Je veux bien vous expliquer ce qu'il ce passe mais sauvez MOI. J'espère qu'il ne va pas remarquer le paquet de dragées, sinon vive notre première heure de colle.)

D'un discret coup de baguette, Amadis réduisit la taille du sachet de dragées pour que l'infirmier ne les remarque pas. Il ne réalisera que plus tard sa bêtise. Ainsi réduit au volume d'une fourmi, le sachet de bonbons ensorcelés n'était plus visible à l'oeil nu. Perdu sur la pelouse du grand parc de Poudlard, autant dire que mettre à nouveau la main dessus revenait à chercher une aiguille dans le Texas.

Lana et Amadis échangèrent un regard stupéfait, ne sachant quelle mensonge inventer. Si on remontait à leurs premières années à Poudlard, les trois comparses s'étaient déjà tirés de bon nombres de mauvaises passes. L'union faisant la force, le trio pouvait s'enorgueillir d'un passé déjà bien remplis en âneries et autres tours typiquement "reptiliens". Chaque seconde de silence ne faisait qu'alourdir les charges qui pesaient sur eux. Puis, Amadis pris la parole :

- Ce serpent est en réalité Mary Light, notre camarade de classe, dit Amadis avec la voix la plus innocente et sincère de son répertoire. Elle nous expliquait qu'elle ne se sentait pas dans son assiette lorsqu'elle s'est soudain transformée en la chose que vous voyez là. Jusque avant, elle nous a dit qu'elle avait mangé quelque chose de pas très frais pour le goûter et qu'elle avait des maux d'estomac depuis lors.

Aydan Pareer n'était pas né de la dernière pluie mais il dû sentir qu'il n'obtiendrait rien de plus de la part d'élèves de Serpentards en insistant. Il devait y avoir, dans les dires d'Amadis un fond de vérité.

Bien que l'élève faisait un effort pour que sa voix transpire la sincérité, Aydan se méfiait. Un serpentard dont la voix semblait être sincère, cache souvent quelque chose. Mais là, dans l'immédiat, il avait d'autre chat à fouetter. Il sortit sa baguette.

_Stupefix

Le rayon vint frapper le serpent. Avant que les deux élèves ne puissent dire quoi que ce soit, il leur expliqua.

_Si vous l'avez paralysé, c'est qu'elle s'est montrée menaçante. J'ignore avec quel sort vous l'avez bloqué, mais comme c'est une urgence j'ai préférée en remettre une couche, histoire d'être sûr qu'il n'y aura pas d'incident durant son transport à l'infirmerie.

Il s'approcha pour prendre le serpent paralysé dans ses bras. Au moins, sa première journée de travail lui avait donné des cas intéressants, surtout celui-là.

_Veuillez prendre ses affaires s'il vous plait. Bien qu'à l'heure actuelle, sa nudité ne soit pas gênante, lorsqu'elle aura retrouvé son aspect normal je préfèrerai qu'elle puisse avoir de quoi s'habiller plutôt que de devoir gérer une jeune fille en crise parce qu'elle se retrouve sans vêtement devant quelqu'un qu'elle n'a pas choisi pour lui dévoiler ses formes.

Il n'attendit pas de voir si les deux autres élèves faisaient ce qu'il avait demandé. Il se dirigea avec le serpent en direction de l'infirmerie. Il passa par l'entrée normal plutôt que par la fenêtre et son passage ne manqua pas d'attirer l'attention des curieux, la bête qu'il portait dans ses bras étant de belle taille. Lorsqu'il fut arrivé, il l'installa sur un des lits et déposa une couverture ne manière à ne laisser que la tête dépasser.

_Misère, fit-il en s'étirant le dos, forcement, la transformation ne pouvait pas lui donner la taille d'un serpent normal de notre pays, non, il fallait que ce soit un serpent de plus de deux mètres qui pèse son poids.

Il commença à lancer ses sortilèges pour lui permettre se diagnostiquer l'origine de la transformation, pendant que Gwenwefa, elle, surveillait depuis les airs ce que mijotaient les deux autres serpentard.

Lana et Amadis était soulagés de voir que l'infirmier prenait le relais pour s'occuper de Mary. Heureux aussi de ne pas avoir eu à mentir plus longtemps.Tous deux le regardait s'éloigner, le lourd serpent sous le bras. Après quelques secondes sans mot dire, Amadis se fit une réflexion à voix haute :

- Pourquoi n'utilise-t-il pas un sortilège de lévitation? Ou un brancard volant?

A son silence, Amadis devina que Lana se posait la même question. Cette dernière haussa les sourcils et ramassa les vêtements de Mary.

- Bon, fit Amadis en se ressaisissant, suivons-le, des fois qu'il fasse autre chose d'illogique. On pourrait créer un livre : "Les perles de l'infirmerie".

Malgré la gravité de la situation, les deux Serpentards éclatèrent de rire en suivant de loin la difficile progression de l'infirmier.