Nom: Haraldson
Prénom: Thorkell
Age: 25 ans
Maison: Serdaigle
Niveau d'étude: A.S.P.I.C. : Déf. Contre les forces du mal, Histoire de la Magie, Métamorphose, Potions, Sortilèges, Arithmancie, Étude des runes, Étude des Moldus
Métier : Professeur d’étude des moldus à Poudlard
Description physique:
Colossal, titanesque et un certain nombre de variations sur le thème de l’armoire à glace sont les principaux qualificatifs venant à l’esprit des gens lorsqu’ils croisent pour la première fois les quelques 2m et 109kg de Thorkell. Au sommet, se perche un visage aux traits anguleux, osseux mais adoucis par un sourire quasi-permanent et, en apparence, franc. Ses yeux noirs dénotent avec sa peau pâle et ses cheveux blonds et désordonnés, que viennent compléter diverses variations pileuses (moustache, barbe, bouc, rouflaquettes…) semblant changer aléatoirement selon son humeur du jour, de la semaine, du mois, voire de l’heure. Ses mains paraissent étonnement longues et fines au vu de sa carrure et une marque circulaire ressemblant à une brûlure se trouve au creux de sa paume gauche. Il a toujours gardé un accent léger nordique malgré les années à Poudlard, principalement parce qu’il n’a jamais voulu le perdre totalement. Du fait de son poste à l’école, il y est le plus souvent vêtu d’habits moldus, adaptés au sujet du cours.
Description morale:
Thorkell a les qualités habituelles requises pour un Serdaigle : ouverture d’esprit, curiosité et une capacité à penser en dehors des clous pour trouver des solutions originales. C’est un bon vivant, jovial et d’un calme quasiment inébranlable. Mais ceux qui l’ont vu s’énerver ou ont eu à subir sa colère savent qu’elle est soudaine, violente, destructrice et qu’elle retombe aussi vite qu’elle a éclaté. Son intérêt marqué pour les moldus lui a souvent attiré l’inimitié d’un certain nombre de sangs-purs, ce qui lui a permis de se rendre compte que dans la liste de ce qu’il déteste, figurent en bonne place les gens incapables de comprendre qu’il puisse exister un autre point de vue que le leur.
Histoire:
Thorkell a vu le jour à moins de 100 km du cercle polaire arctique, à Akureyri, dans le nord de l’Islande. Ses deux parents sont moldus, mais le frère de sa mère est sorcier et cette dernière était donc au courant de l’existence de la magie au moment de la naissance de son fils. Elle surveilla donc attentivement les éventuels signes de magie chez son fils et ceux-ci ne se firent pas attendre : ses jouets changeaient de couleur, la télévision changeait de chaîne pour lui permettre de suivre ses dessins-animés, ses affaires cassées continuaient à fonctionner malgré des réparations de fortune assez approximatives… Son père fut donc rapidement mis au courant de la situation et malgré son esprit cartésien il dut se rendre à l’évidence lorsque son beau-frère lui fit une démonstration de magie. Se posa alors la question de l’avenir de Thorkell : il n’y a pas d’école de magie en Islande et les anciennes traditions en réservent l’apprentissage aux filles, les garçons devant donc partir étudier à l’étranger (quelques siècles plus tôt, la coutume était de jeter les garçons magiciens à la mer, il y a donc eu un certain progrès). Son oncle ayant étudié à Poudlard avant d’épouser une sorcière anglaise et de s’installer au Pays de Galle, ils décidèrent de l’inscrire dans cette prestigieuse institution, malgré les réticences de son père. En effet celui-ci, professeur de physique, n’appréciait que modérément l’idée que son fils ne recevrait aucun bagage scientifique. Et c’est ainsi qu’à l’âge de 10 ans, Thorkell parlait islandais et anglais et avait déjà de solides bases en physique-chimie (grâce aux cours que lui donnait son père). Quelques jours avant de partir pour l’Angleterre, ses parents lui offrirent sa baguette, créée par la seule fabricante de baguettes islandaise (une disciple des préceptes de la maison Ollivander). C’est une baguette de chêne rouvre de 36,25cm, légèrement élastique avec un cœur de crin de licorne, ornée de motifs runiques et avec un fragment de roche volcanique incrusté à sa base. Elle paraissait immense pour un garçon alors petit pour son âge.
(- Chêne rouge: On entend souvent des ignorants dire qu’une baguette de chêne rouge est le signe infaillible du tempérament emporté de son propriétaire. En réalité, le partenaire qui lui convient le mieux est capable de réactions d’une rapidité exceptionnelle, ce qui en fait une parfaite baguette de duel. D’après mes observations, le maître idéal de la baguette en chêne rouge, moins commun que le chêne anglais, est délicat dans son toucher, il a l’esprit vif et adaptable, il est souvent l’inventeur de sortilèges personnels qui sont sa marque de fabrique et dans un combat, on est content de l’avoir pour allié. À mon avis, les baguettes de chêne rouge sont parmi les plus belles qui soient.
Licorne : Le crin de licorne produit généralement la puissance magique la plus constante et se trouve le moins sujet à des blocages ou à des fluctuations. Les baguettes au cœur de licorne sont en règle générale les plus difficiles à mettre au service des Forces du Mal. Ce sont les plus fidèles et elles restent habituellement très attachées à leur propriétaire d'origine, qu'il s'agisse ou nom d'un sorcier ou d'une sorcière accomplis. L'inconvénient mineur des crins de licorne, c'est qu'ils ne donnent pas aux baguettes une très grande puissance (bien que le bois de la baguette puisse compenser ce défaut) et qu'ils sont portés à la mélancolie si on les malmène gravement, ce qui signifie que le crin peut "mourir" et qu'il faut alors le remplacer. )
Une fois arrivé à Poudlard, le Choixpeau ne mis pas plus de quelques secondes à envoyer Thorkell rejoindre la maison Serdaigle. Mais si ses bons résultats scolaires (quoique moyens pour un Serdaigle) vinrent confirmer qu’encore une fois le couvre-chef magique ne s’était pas trompé, la cérémonie de répartition fut également sa première rencontre avec ce qui allait devenir son domaine magique de prédilection : les objets enchantés. Cette matière n’étant pas enseignée à Poudlard, il dût l’apprendre dans les livres de la bibliothèque. Durant ses années à Poudlard, Thorkell fut un élève discret, se distinguant uniquement en tant que pilier indéfectible du club de duel et par sa préférence affichée pour le rugby par rapport au Quidditch. Ses résultats aux examens ne furent pas non plus exceptionnels : s’il valida toutes ses BUSE et les 8 ASPIC qu’il présenta, il n’obtint un Optimal que dans ses matières optionnelles (Arithmancie, Etude des Moldus et Etude des Runes). Mais ce qui le rendit "remarquable" fut l’expression de son héritage génétique viking à travers une poussée de croissance l’amenant de "nabot" en 1ère année à 1m90 au moment des ASPIC. Ainsi, mais ça seuls les membres de sa maison purent le constater, que son habitude de lire assidument les manuels scolaires moldus que son père lui offrait tous les ans. Ce dernier espérait ainsi, en complément des cours qu’il continuait à donner à Thorkell durant ses vacances, lui permettre d’appréhender à la fois les points de vue sorciers et moldus sur le monde.
A sa sortie de Poudlard, Thorkell entrepris le voyage qu’il avait patiemment préparé lors de ces années en Angleterre : un tour du monde des artefacts magiques légendaires. Il le conduisit d’abord en Scandinavie, sur les traces des armes des Ases : la Lance des Serments Gungil et le Marteau Mjöllnir, du navire Skidbladnir capable de naviguer même sur la terre et de se ranger dans une poche, du chaudron Eldhrímnir… De là, il suivit la piste des créateurs de ces objets, le clan des Nibelungen, vers les rives du Rhin où il put s’entretenir avec les héritiers de ceux qui enchantèrent l’epée Balmung, l’Anneau d’Andvari et le Heaume d’Effroi. Et ainsi de suite, il fit le tour de ces objets de légende, conversant avec les descendants de leur créateur, lisant leurs écrits, voire étudiant les artefacts eux-mêmes. Ce voyage le conduisit entre autres en Grèce (le Foudre de Zeus, le Casque d’Invisibilité d’Hadés…), dans les déserts arabes (lampes magiques, tapis volants…), au Japon (l’Epée, le Miroir-Bouclier et le Magatama du Trésor Impérial…), en Amérique du Sud (le Miroir fumant de Tezcatlipoca…)… Pour gagner de quoi continuer son voyage, Thorkell entretenait, réparait voire améliorait des objets enchantés au sein des communautés magiques où il séjournait. C’est ainsi qu’au cœur d’une oasis dans le désert irakien, il rencontra autour d’un narguilé un anglais en voyage et répara son miroir à double sens, en profitant pour régler la déformation de l’image due à un défaut d’enchantement. Durant les jours qui suivirent, les 2 hommes sympathisèrent et l’anglais proposa à Thorkell de le contacter lorsqu’il aurait terminé son voyage : un de ses amis possédait un magasin qui aurait bien besoin de ses services.
A la fin des 3 ans que dura son voyage, Thorkell rejoignit l’Islande pour quelques temps avant de contacter le sorcier dont on lui avait donné l’adresse. Celui-ci avait un magasin d’objets enchantés et souhaitait améliorer son service après-vente et proposer plus de possibilités de commandes spéciales. Il embaucha donc Thorkell et celui-ci put donc disposer d’un emploi stable, au contact de la communauté magique londonienne. Mais au bout d’un an, il se rendit compte que ce n’était pas ce à quoi il voulait passer sa vie. Il voulait créer des artefacts uniques, des objets novateurs, pas passer ses journées à recoudre des Plumes à Papote et à personnaliser des Rapeltout. De plus son travail et son logement en plein cœur de Londres ne lui permettaient pas de mener certaines recherches lui tenant à cœur. Il lui fallait une activité moins chronophage mais néanmoins rémunératrice et de préférence dans un lieu plutôt isolé. Il ne mit pas longtemps à trouver quelle carte il pouvait jouer et où. Mais pour cela il devait se remettre à niveau.
Il prit donc un congé sans solde, laissant à son patron une adresse afin qu’il puisse lui transmettre par hibou les réparations les plus épineuses, et reparti en Islande. Là, à la grande joie de son père, il s’inscrivit à l’université de Reykjavik dans un cursus de génie physique. Après 5 ans d’études, dont une en Angleterre grâce à un programme d’échange, il avait en poche un Master, une parfaite connaissance des moldus ainsi que sa première création originale en matière d’objets enchantés : une montre à gousset, dûment autorisée par le service des détournements de l'artisanat moldu et dotée d’un nombre impressionnant de possibilités (scrutoscope, changement de forme, appareil photo, traducteur vocal universel…). Il ne lui restait plus qu’à envoyer sa candidature à Poudlard au poste de professeur d’Etude des Moldus et à attendre la rentrée en espérant que la place soit vacante.
