Rapport d'enquête

Après son entrevue avec Mary Light, Kaylan avait eu besoin de tranquillité. Il avait repassé les derniers évènements dans sa tête, préparé les cours pour ses élèves, fait le vide, et cela plusieurs fois dans un ordre indéterminé. Ce n'est qu'après tout ça qu'il avait réorganisé ses pensées, et qu'il était retourné dans sa modeste demeure. Là, il y avait déposé ses deux grelots, et avait récupéré une boule de quartz. Peu de temps après, il repartit vers le château avec cette dernière. La nuit commençait à poindre, et le repas du soir ne devrait plus tarder à être servit.
Il arriva enfin à destination : devant le bureau de la directrice des Serpentards. La moindre des choses était de l'informer de qui était responsable du petit tour du banquet...
Il toqua à la porte.

4ème année Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2012

La porte ne tarda pas à s'ouvrir, grâce à un geste de baguette adéquat.

-Monsieur Woodwalker, je vous en prie, entrez.

Lui signala-t-elle, tout simplement, en lui indiquant un siège.

Il ferma la porte, accepta le siège, et y pris place tout en déposant sa boule de quartz sur un endroit libre du bureau. Et il entama alors de but en blanc :

- Je pense qu'il est de bon ton de vous informer des aveux d'un des coupables du petit tour joué lors du banquet. Et en voici les preuves, fit-il en tapotant du bout de sa baguette la sphère de pierre. Je n'ai gardé que les échanges utiles pour notre affaire.

La pierre se mit alors à vibrer, puis petit à petit, des sons distincts en sortirent.

- Vous semblez très bien connaître les ingrédients que l'école possède. Je suppose que vous devez surement vous entraîner à réaliser des potions, n'est-ce pas ? C'est une très bonne initiative : rien ne vaut la pratique. Simple curiosité, vous avez une préférence pour les soins ? Puisque vous me proposez de réaliser une potion de soin très rare ... Vous confirmez ?

Il y eu quelque bruit, indiquant des mouvements, apparemment, pour réaliser un sortilège

.
-Apparemment vous vous intéressez à mes lectures. Ce livre est très instructif. Il ce trouve que j'affectionne les potions de soins car mes amis et moi même avons parfois quelque problème et nous n'aimons pas trop l'infirmerie. Si vous y tenez je peux vous le passer. Je ne pense pas en avoir besoin pour le moment.

-Veuillez m'excuser, j'ai du mal me faire comprendre. Je n'ai à aucun moment évoqué vos lectures, mais vos passions. Peut-être sont-elles liées, mais je vous en pris, gardez votre ouvrage, je n'ai jamais aimé les potions. Mes propos peuvent sembler étranges, mais n'ayez crainte, ils sont sensés. Si vous affectionner les soins, cela veux dire que vous vous y connaissez aussi en poison. Pour battre son ennemis, mieux vaut le connaître...

-Et bien professeur il se trouve que je ne suis pas le genre de personne qui se confit facilement à quelqu'un. Je vais donc mettre en place un petit marché je répond à votre question le plus sincèrement possible et vous me dites ce qui vous passe par la tête.

- La colère altère votre jugement. Vous êtes libre de ne pas répondre à mes questions. Je ne comprend pas ce qui justifie votre agacement, mais je vous en pris, comblez mes lacunes. Qui plus est, votre marché ne me semble correcte que si nous répondons sincèrement et complètement aux questions. Nous pouvons même l'étendre à trois questions, si vous le voulez. Une rune pourra attester de la véracité de nos propos.

-Très bien monsieur Woodwalker. Mais même si je ne suis pas narcissique vos questions devrons me concerner uniquement. Et si je puis me permettre mon agacement est dût à vos questions qui me semblent inutile pour un dossier. Ce n'est pas pour une surprise que vous voulez me parler mais tout simplement pour apprendre quelque chose sur moi. Quoi a vous de me le dire. Donc pour répondre à votre question oui je m'y connais très bien en potion

Un petit crépitement indiqua une coupure dans la conversation, puis elle reprit rapidement, toujours avec la voix de la jeune fille :

-Pourquoi vous intéressez vous a moi?

- Je m'intéresse à vous parce que mon instinct m'a soufflé que vous aviez quelque chose à voir avec l'incident d'hier au banquet. Et je ne peux laisser passer ce genre d'incident depuis que je suis devenu professeur et surtout parce que cela menace ma quiétude. De plus, lorsque je vous ai croisé dans les escaliers, au niveau du bureau du professeur Charm, je me suis dis que vous n'étiez pas une élève ordinaire.
Comment avez-vous réussit, avec vos amis, à empoisonner les plats de l'école, malgré les protections ?

-Bravo quelle intelligence bien sur que j'ai quelque chose à voir avec la blague d'hier. C'est tellement flagrant que je me demande encore comment ces abrutis m'ont suivit. Même si vous vous en doutez déjà j'ai préparé la potion, malheureusement j'ai oublié la bave de crapaud ce qui a tout changé. Pour la sécurité rien de plus simple un élève de seconde année en serait capable. Je sais pas pourquoi vous me posez cette question. Les elfes de maison sont tellement aimable que je leur ai donné plusieurs fioles de potion et leur ai demandé de la mettre dans les carafes de jus de citrouille. Voilà!
À mon tour monsieur vous avez dit que quand vous m'avez croisé vous ne me trouvez pas comme une élève ordinaire. Pourquoi ?

- En partit, mon instinct. Et puis, des élèves qui vont voir spontanément leur directrice de maison dès le premier jours ne sont pas courant. Qui plus est, je ne pourrais pas oublier les yeux que vous aviez en sortant, d'un bleu-azur. Ce genre de couleur m'indiquait qu'il était fort probable que vous soyez une métamorphomage. Ce qui est peu courant aussi. Puis plus récemment, lors du banquet, vous avez été la seule à réagir alors que je vous observais. Alors que dans la nature, peu d'animaux ressentent ma présence lorsque je les étudie.

Il y eu de nouveau un coupure, qui ne dura pas plus longtemps de la précédente. Elle repris sur la voix tranquille de Kaylan

- Pour quels raisons, quels buts, vous, et vos deux amis, réalisez et continuerez de réalisez, ces petites plaisanteries ?

-Professeur vous ne respectez pas ma condition. Vous incluez mes amies dans cette question. Et de toute façon il m'est inpossible de répondre à leur place à cette question. Pour ma part; premièrement je pense qu'un peu d'humour ne me fera pas de mal dans ma misérable vie. Et deuxièmement la vie est faite pour être vécue. Pour ce qui est de la petite blague hier mon intention était de prouver que les cuisine ne sont pas sécurisé et aussi pour détendre l'atmosphère. Je reconnais que ce n'est pas très astucieux, et puis me faire attraper le premier jour est un peu décevant. Mais étant donné mon comportement c'est normal que je me sois faite attraper.

Puis la boule s’arrêta de vibrer.

-Comme vous pouvez le constater, les preuves ne sont que pour la culpabilité de la jeune Light. Et j'ai déjà vérifié, ses paroles sont sincères. En revanche, vu qu'elle ne chercher à aucun moment à disculper ses amis que j'accuse par deux fois, on peut se dire qu'ils sont aussi mouillés. Et comme ils font tous partit de votre maison, j'aurai aimé avoir votre avis sur cette affaire.

4ème année Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2012

-Évidemment, il serait malvenu de laisser tout forfait, dusse-t-il être une blague innocente, impuni. Cela amènerait les élèves à douter du sérieux de la discipline de l'institution, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous marcherions sur la tête. Mademoiselle Light a ouvertement admis sa culpabilité, ainsi nous pouvons déduire qu'elle est prête à assumer les conséquences de ses actes. J'ignore si vous avez interrogé ses amis, et présumés complices de la même façon, mais si ce n'est pas le cas, un tel interrogatoire serait peut-être à mener... après que nous ayons recueilli les éléments de preuves nécessaires pour les confondre, histoire d'avoir de quoi les mettre au pied du mur dans le cas où ils aient été partie prenante de cette farce. Pour ce faire, je pense que nous pourrions entreprendre d'interroger les elfes de maison. Nous devons d'ailleurs les voir : leur prévenance envers les élèves ne doit pas dépasser certaines limites et j'ose croire qu'ils sauront comprendre la raison d'un resserrement des principes de sécurité. Qui sait si demain nous ne retrouverons pas quelque empoisonneur ou autre farceur manquant de créativité, qui aura trouvé la blague d'aujourd'hui spécialement édifiante.

La professeure marqua une petite pause.

-Votre présence serait bienvenue pour un tel interrogatoire des elfes. Vous êtes plus versé que moi en ce qui a trait aux créatures magiques, ainsi, peut-être aurez-vous l'oeil pour percer à jour quelque non-dit. Par ailleurs, avant que nous descendions aux cuisines, si vous consentez à l'idée, je pense que nous devrions envisager une punition pour ceux qui seront reconnus coupables, en cette affaire. Peut-être leur imposer une retenue à l'infirmerie, où ils devront passer un week-end entier à assister M. Pareer en ses tâches visant à soigner nombre de responsables de diverses frasques qui pourraient s'apparenter à la leur?

- Cette punition semblerait juste. Néanmoins, il pourrait y avoir des risques mettre de tels énergumènes dans les pattes de ce cher infirmier, qu'ils ne semblent pas vraiment apprécier pour je ne sais quelle raison, surtout s'ils veulent continuer à mettre à l'épreuve la sécurité de Poudlard en trafiquant les traitements de l'infirmerie. Mais si M. Pareer pense pouvoir éviter tout incident dans ses locaux, je n'y vois aucun problème.

Puis il passa la main dans ses cheveux, pensif.

-Je ne sais pas ce que donneront les interrogations des autres élèves, puisque je ne comptais interroger aujourd'hui que celle qui avait des prédispositions dans les potions, mais vous semble-t-il correcte d'appliquer le "faute avouée, faute à moitié pardonnée" ? S'ils assument leurs actes et ne récidivent pas...

Il laissa sa phrase en suspend.

4ème année Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2012

-C'est là le point embêtant : si nous sommes trop laxistes, nous nous retrouvons à faire une invitation à la récidive. Si, au contraire, nous châtions avec dureté et sans vergogne ceux qui sont passés aux aveux, dans le cas où l'on puisse deviner un repentir puisque l'intention initiale était de faire une blague bénigne, ces mêmes étudiants pourraient chercher à nous cacher des méfaits d'autant plus graves. Si Monsieur Pareer s'estime capable de les tenir, les étudiants pourraient sortir grandis, et avec des connaissances plus poussées, de cette punition qui s'accole à la blague réalisée.

Mais si vous avez d'autres idées, je vous en prie, elles seraient bienvenues.

- Puisqu'ils ne semblent pas apprécier M.Pareer, pour ceux qui ont avoué seulement, peut-être pourrons-nous leur laisser le choix entre l'aider dans sa tâche à l'infirmerie, ou l'aider en allant chercher des ingrédients dont il aurait besoin dans la forêt interdite. Je me chargerai de cette deuxième option. Ainsi, ils pourront faire le choix qu'ils voudront entre le moindre mal. Pensez-vous que cela soit suffisamment sévère sans être trop laxiste ?

4ème année Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2012

-Oui, je le pense. Je présume que vous saurez faire en sorte que la punition soit vue comme ce qu'elle est, et non une récompense. Il serait aussi préférable d'éviter le jour des essais de quidditch, samedi prochain. Il serait donc préférable de prévoir la retenue le week-end suivant.

Les priver d'une participation aux essais serait certainement là où le bat blesse, puisque nombre d'entre eux veulent participer aux essais. Mais, nous tomberions peut-être justement dans le paradigme de la sévérité démesurée alors. D'autant que s'ils mettent autant d'énergie sur le terrain que dans leurs farces, et évacuent là ces élans, nous aurons sans doute de quoi nous ronger les sangs.

Elle eut un petit sourire amusé, pour la première fois depuis le début de l'entretien. Elle attendit ensuite la réponse de son homologue.

- On peut compter sur la nature de la forêt pour ne pas se montrer tendre avec ses arpenteurs... En revanche, faire attendre la sanction deux semaines serait de trop. Je comprend qu'ils attachent de l'importance à ce sport, mais si les sélections ne se font que samedi, le dimanche reste libre. Sans compter les autres soir de la semaines ou créneaux libres dans leur emplois du temps. Le temps qui sépare la faute et la punition doit être le plus minime possible pour éduquer convenablement de jeunes animaux.

4ème année Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2012

-Je n'y vois aucun inconvénient, je vous laisserai déterminer la date adéquate, en autant qu'elle n'empiète pas sur les essais de samedi, dans la mesure du possible.

- C'est entendu. Je vous laisse la boule de quartz si vous désirez. J'ai gardé l'originale dans mes appartements.

Puis il se releva souplement.

- Voulez-vous aller faire une visite à nos cuisiniers maintenant, avant que le repas du soir ne soit servit ?

4ème année Messages : 50 Date d'inscription : 12/05/2012

-Je prendrai la boule si vous n'en avez plus besoin. Mais nous pouvons descendre aux cuisines immédiatement.

Dit-elle, en se redressant, avec un sourire léger. La porte du bureau s'ouvrit d'elle-même, donnant sur le couloir.