Une requête inhabituelle suite [VolChauve-souris8146; GlowAuror]

Quand Mary et son professeur fut arrivés dans le parc Mary sentait un air frais. Pour un début septembre il faisait froid. Mais elle ne fit rien paraître.

-Alors monsieur Woodwalker nous somme ici car vous vouliez vous entretenir avec moi d'une " surprise " si mes souvenirs sont bon. Donc je vous écoute professeur.

Mary avait toujours un sourir sur son visage. Elle ne voulait pas presser son interlocuteur. Donc elle attendit dans la fraîcheur de ce début d'après midi.

Ils venaient de sortir de l'école, et de ses murs ternes de pierre. Kaylan s'assit et s'adossa à un rocher plat dans un tintement de grelot. Il plongea son regard dans le ciel gris et morne de près automne. L'été et son soleil commençaient à bouder... Il allait replonger dans ses souvenirs lorsqu'une voix l'interrompit.

-Alors, monsieur Woodwalker, nous sommes ici car vous vouliez vous entretenir avec moi d'une " surprise " si mes souvenirs sont bon. Donc je vous écoute professeur.

Il avait faillit oublier le pourquoi de cette sortie. Il inspira profondément puis répondit à la jeune fille.

- J'aurai aimé savoir quels sont les ingrédients plutôt rares, et que Poudlard ne compte pas comme ingrédient nécessaires à l'apprentissage de ses élèves, qui pourraient être utiles pour concocter les potions que votre professeur de potion affectionne particulièrement. J'aimerai aussi rajouter à la liste, mais ceci plutôt par anticipation, les ingrédients que l'école n’achète toujours pas, et qui pourraient être utile dans des remèdes.

Il regarda alors son interlocutrice, dans l'attente de sa réponse, et observa son attitude.

Le professeur Woodwalker s'était assit. Mary, elle, fessait les cent pas réfléchissant à la question qu'il venait de lui poser. Elle savait qu'il y avait tout un stratagème derrière mais elle n'avait rien a perdre. Elle arrêta de tourner en rond, s'assit en face du jeune prof et le regarda droit dans les yeux.

-Et bien le sang de salamandre, les yeux de coléoptères, les cœurs de crocodiles et les œufs de serpencendres sont très rare surtout le dernier. Mais comme vous vous en doutez quand on sait à qui demander on trouve toujours tout. Un sourir se redessina sur le visage de la jeune fille. Pour répondre à la dernière question tout les ingrédients se réunissent en une seule et même potion potion. La potin Lonéat! Cette fameuse potion soigne toute les blessures interne ou externe. Il ce trouve qu'elle est inefficace sur les mangemorts. Mais comme cette époque est révolue passons outre. Elle est composée de trois larmes de phénix, quasiment introuvable, de mucus de veracrasses et de deux plumes d'oies. Si vous le souhaitez je peux vous la preparer? Voilà mais maintenant que j'ai répondu à toute vos questions posé, car je pense que vous n'en avez pas fini avec moi, je tiens à vous poser moi aussi une question. Pourquoi voulez vous savoir tout ça? Excusez moi mis je ne crois pas vraiment à la surprise. Je pense qu'il y a quelque chose derrière toute ces questions.

Tandis que la jeune élève énumérait des ingrédients, il prenait des notes sur un calepin, à la main. Pourtant, cela ne l’empêchait pas de la regarder. Seulement quelques années les séparait, et déjà, son visage ne laissait rien transparaître.

- Ma fois, vous êtes libre de me croire ou non. Mais voyez ceci : si j'ai une autre raison que celle que je vous donne, c'est que je ne juge pas utile pour le moment de vous en faire part. En revanche, vous semblez très bien connaître les ingrédients que l'école possède. Je suppose que vous devez surement vous entraîner à réaliser des potions, n'est-ce pas ? C'est une très bonne initiative : rien ne vaut la pratique. Simple curiosité, vous avez une préférence pour les soins ? Puisque vous me proposez de réaliser une potion de soin très rare ... Vous confirmez ?

Ce professeur était de plus en plus curieux. Mary ce serait cru au ministère de la magie en plein interrogatoire. Elle sortie sa baguette, et en quelque seconde un gros livre avait atterrit sur le sol. Sur la première de couverture il y était écrit " Toute les potions de soins depuis l'an 4"

-Apparement vous vous intéressez à mes lectures. Ce livre est très instructif. Il ce trouve que j'affectionne les potions de soins car mes amis et moi même avons parfois quelque problème et nous n'aimons pas trop l'infirmerie. Si vous y tenez je peux vous le passer. Je ne pense pas en avoir besoin pour le moment.

-Veuillez m'excuser, j'ai du mal me faire comprendre. Je n'ai à aucun moment évoqué vos lectures, mais vos passions. Peut-être sont-elles liées, mais je vous en pris, gardez votre ouvrage, je n'ai jamais aimé les potions.

Oui, elle agissait bizarrement. Comme si elle voulait lui donner un os a ronger, alors qu'elle cachait un gigot dans son dos.

- Mes propos peuvent sembler étranges, mais n'ayez crainte, ils sont sensés. Si vous affectionner les soins, cela veux dire que vous vous y connaissez aussi en poison. Pour battre son ennemis, mieux vaut le connaître...

Il laissa sa phrase en suspend, attendant les commentaires de la jeune filles.

Mary se leva elle était furieuse. De quoi ce mêlait il? Elle ne lui fit rien paraître mais malheureusement ses yeux avais changer et étaient devenus rouge sang. Ce qui est signé d'une grande colère.

-Et bien professeur il se trouve que je ne suis pas le genre de personne qui se confit facilement à quelqu'un. Je vais donc mettre en place un petit marché je répond à votre question le plus sincèrement possible et vous me dites ce qui vous passe par la tête.

Le ton était calme et posé. Elle tendit la main à son professeur et attendit.

Telle la pierre au milieux d'un courant, Kaylan ne bougea pas d'un centimètre. Puis très lentement, il leva les yeux vers la jeune fille, d'un rouge du crépuscule. Et d'un ton le plus calme et le plus serin possible, il répondit d'une voix grave et apaisante.

- La colère altère votre jugement. Vous êtes libre de ne pas répondre à mes questions. Je ne comprend pas ce qui justifie votre agacement, mais je vous en pris, comblez mes lacunes. Qui plus est, votre marché ne me semble correcte que si nous répondons sincèrement et complètement aux questions. Nous pouvons même l'étendre à trois questions, si vous le voulez. Une rune pourra attester de la véracité de nos propos.

Puis d'un geste simple, il l’enjoignit à se rassoir pour reconsidérer sa proposition.

Mary se rassit bien qu'elle eu envie de lui lancer un doloris. Elle se demandait pourquoi il s'interraissait à elle.

-Très bien monsieur Woodwalker. Mais même si je ne suis pas narcissique vos questions devrons me concerner uniquement. Et si je puis me permettre mon agacement est dût à vos questions qui me semblent inutile pour un dossier. Ce n'est pas pour une surprise que vous voulez me parler mais tout simplement pour apprendre quelque chose sur moi. Quoi a vous de me le dire. Donc pour répondre à votre question oui je m'y connais très bien en potion. Ainsi qu'en magie noir. Cependant je ne m'en sert pas ça je n'en trouve pas la nécessité. Je suis prête à parier que ça ne vous étonne pas!

Elle reprit son souffle elle n'arrivais plus à garder son calme.

-Pouquoi vous interressez vous a moi?

- Je m'intéresse à vous parce que mon instinct m'a soufflé que vous aviez quelque chose à voir avec l'incident d'hier au banquet. Et je ne peux laisser passer ce genre d'incident depuis que je suis devenu professeur et surtout parce que cela menace ma quiétude. De plus, lorsque je vous ai croisé dans les escaliers, au niveau du bureau du professeur Charm, je me suis dis que vous n'étiez pas une élève ordinaire.

Il observa le ciel, et croisa les bras sur son torse. Oui, il devait choisir sa question astucieusement, puisqu'il ne lui en restait plus que deux.

- Comment avez-vous réussit, avec vos amis, à empoisonner les plats de l'école, malgré les protections ?

-Bravo quelle intelligence biensur que j'ai quelque chose à voir avec la blague d'hier. C'est tellement flagrant que je me demande encore comment ces abrutits m'ont suivit. Même si vous vous en doutez déjà j'ai préparé la potion, malheureusement j'ai oublié la bave de crapeau ce qui a tout changé. Pour la sécurité rien de plus simple un éleve de seconde année en serait capable. Je sais pas pourquoi vous me posez cette question. Les elfes de maison sont tellement aimable que je leur ai donné plusieurs fioles de potion et leur ai demandé de la mettre dans les carrafes de jus de citrouille. Voilà!

La jeune fille ce calmait. Sans savoir pourquoi ça lui faisait du bien de parler avec cet homme.

-À mon tour monsieur vous avez dit que quand vous m'avez croisé vous ne me trouvez pas comme une élève ordinaire. Pourquoi ?

La jeune fille confirmait son implication, mais pas celle de ses camarades. En revanche, comment les elfes avaient pu être convaincu ? Cela n'était pas de son fait, mais surement de ses amis.

- En partit, mon instinct. Et puis, des élèves qui vont voir spontanément leur directrice de maison dès le premier jours ne sont pas courant. Qui plus est, je ne pourrais pas oublier les yeux que vous aviez en sortant, d'un bleu-azur. Ce genre de couleur m'indiquait qu'il était fort probable que vous soyez une métamorphomage. Ce qui est peu courant aussi. Puis plus récemment, lors du banquet, vous avez été la seule à réagir alors que je vous observais. Alors que dans la nature, peu d'animaux ressentent ma présence lorsque je les étudie.

Il laissa une petite pause, histoire que les derniers résidus de colère s'évanouissent.

- Par quel moyen avez-vous acquis vos connaissances et votre position sur la magie noire ?

Même si elle était calmé ses yeux était encore rouge mais plus clair. De plus elle rougit au parole du professeur.

-Effectivement je suis metamophomage. Et je sais aussi quand quelqu'un me regarde, il ce trouve que quand vous m'avez fixé j'ai ressentit des frissons ce qui m'a forcé à regarder dans votre direction.

Elle n'avait pas vraiment envie de répondre à la dernière question. Mais au fond d'elle elle savait que cette question allait être posée.

-Je tiens à vous dire que je vous fais confiance. Car ce que je vais vous dire maintenant je tiens à ce que ça reste entre nous. Tout cela remonte à mes 8 ans. Mon père à quitté ma mère par ma faute. Je n'étais pas comme lui. Donc j'ai tout fais pour que ma mère se sente mieux. Une bibliothèque remplie de livres étranges. Je les ai tous lu. Et après un simple mot à ma mère et elle m'en rachetait un. Tout ça pour une simple vengeance.Vous devez trouver ça idiot n'est pas?

Mary c'était mise à pleurer. Pourquoi en était elle arrivée à lui raconter un morceau de sa vie. Et le plus difficile en plus.

La tristesse. Un sentiment tellement différent chez les hommes que chez les bêtes. Il survient lors de la mort d'un proche chez ces derniers, mais chez l'homme il pouvait survenir des tourmentes du passé. Kaylan ne savait jamais quoi dire, n'y jamais quoi faire. Touts mots réconfortants sonnaient encore plus creux dans ses oreilles qu'à l'accoutumé, tout humour semblait déplacé. Vraiment, même la colère était quelque chose qu'il concevait mieux, car il l'avait ressentit quelque fois, et avait appris à la contrôler. Mais la tristesse semblait n'avoir jamais logé dans son cœur.
Il farfouilla dans sa poche et en sortit un bout de tissu, plutôt long et rectangulaire, d'un bleu turquoise. Il se rapprocha de la jeune fille, s'agenouilla, et prenant le menton dans sa main gauche, essuya délicatement les larmes qui roulaient sur ses joues. Il essaya de capter son regard, pour lui rendre la sincérité dont elle avait fait preuve.

- Ce serait moi l'idiot de vous juger alors que je vous connais à peine.

Ainsi, ses quelques connaissances en magie noire lui venaient des livres. Rien de bien alarmant, si ce n'est que ces ouvrages devraient se trouver détruit, ou sous bonne garde. Et sa mère lui en aurait fournit ? Ce n'était pas ses affaires, mais si elle a pu en trouver, d'autres doivent circuler. Et si la magie noire refait surface, adieu monde paisible...

-Qui plus est, je porte plus de crédit à ce que vous êtes et à ce que vous deviendrez plutôt qu'aux actes passés. Vous me dites que vous ne voyez pas la nécessite de la magie noire, je vous crois. Maintenant, je souhaite que vous n'en voyez jamais l'utilité.

Malheureusement pour lui, il n'avait pas d'autres connaissances que celles grappillées à droite à gauche dans les livres. Mais de tout ce qu'il avait pu lire, rien de bon ne semblait en ressortir. La situation de la jeune Light le troublait. Une vengeance appuyée par la magie noire, le tout, lié par une situation familiale peu stable... que pouvait-il en ressortir de bon. Il détourna le regard, et attendit que la jeune fille reprenne ses esprits et recompose son visage impassible qui contrastait fortement avec tout cet émoi.
Après tout, elle ne devait pas avoir oublié qu'il lui restait une question à poser.

Mary se mît à pleurer sur l'épaule de son professeur. Elle y resta quelque minute puis en se redressant elle fit apparaître un mouchoir noir, elle s'essuiya les yeux qui avaient retrouvés leur couleur d'origine.

-Excusez moi monsieur Woodwalker. Je vous ennuie avec mes histoires sans grande importances. Ne vous inquietez pas la magie noire ne sortira jamais de ma baguette. Elle lui fit un sourir. La seule chose que je ne promet pas c'est d'arrêter mes petites blagues. Au fait il me reste une question. Alors qu'est ce que je peux bien vous demander? Je sais je vous l'offre! Pour m'excuser. Donc je vous en pris posé moi votre dernière question professeur.

La jeune fille avait profité de sa proximité pour cacher ses larmes contre son épaule. Kaylan se retrouvait devant une situation inconnue. Jamais il n'avait fait pleurer quelqu'un, jamais il n'avait fait quoique se soit pour que l'on justifie un tel contact physique. Surtout venant d'un humain : il faisait en sorte de se contenter de discussion...
Le temps qu'il réalise cela, son corps commençait déjà à montrer quelques signes d'angoisses. Son cœur battait trop vite, sa respiration n'était pas maîtrisée... Il devait retrouver son calme au plus vite ! Aussi bien pour lui que pour celle qui était troublée par ses souvenirs. Après tout, le mimétisme existait aussi bien chez les animaux que chez les hommes. Cela faisant, il se rappela de ce que certains humains faisaient dans cette situation. Il plaça donc une main réconfortante dans le dos de la demoiselle. Elle se redressa peu de temps après.

-Excusez moi monsieur Woodwalker. Je vous ennuie avec mes histoires sans grande importances. Ne vous inquiétez pas la magie noire ne sortira jamais de ma baguette.

Et après ces mots, elle trouva encore la force de lui sourire. Cette inconstance de comportement était des plus... troublante. Les animaux était bien plus facile à prévoir...

- La seule chose que je ne promet pas c'est d'arrêter mes petites blagues. Au fait il me reste une question. Alors qu'est ce que je peux bien vous demander? Je sais je vous l'offre! Pour m'excuser. Donc je vous en pris, posez moi votre dernière question professeur.

Si elle lui donnait l'opportunité de poser une dernière question, il n'allait pas la contrarier. Continuer sur la magie noire ? Non, il risquait de la froisser de nouveau. Et la situation était assez embarrassante ainsi. Même si la logique aurait voulu que cela porte sur ce sujet. Mais il ne pouvait s’empêcher de s’inquiète pour sa sécurité, celle de l'école, et de ses élèves dont il avait accepté la responsabilité. Le prix à payer pour sa curiosité...

- Pour quels raisons, quels buts, vous, et vos deux amis, réalisez et continuerez de réalisez, ces petites plaisanteries ?

Pourquoi lui donnait-elle autant l’occasion de la questionner ? Non, ce genre de question, il ne se la posait jamais d'habitude. Il devait se reprendre, une chose à la fois.

Mary s'attendait à tout comme question mais pas a celle ci. Sincèrement elle ne voyait pas l'utilité de cette question. Elle se mît à rire.

-Professeur vous ne respectez pas ma condition. Vous incluez mes amies dans cette question. Et de toute façon il m'est inpossible de répondre à leur place à cette question. Pour ma part; premièrement je pense qu'un peu d'humour ne me fera pas de mal dans ma misérable vie. Et deuxièmement la vie est faite pour être vécue. Pour ce qui est de la petite blague hier mon intention était de prouver que les cuisine ne sont pas sécurisé et aussi pour détendre l'atmosphère. Je reconnais que ce n'est pas très astucieux, et puis me faire attraper le premier jour est un peu décevant. Mais étant donné mon comportement c'est normal que je me sois faite attraper.

Mary sourie à son professeur allait il continuer à poser des questions. Même si il n'était cependant plus sûr d'obtenir une réponse ou la vérité.

- Cette dernière question ne faisait pas partie de notre marché initiale. On peut supposer qu'elle ne suit pas les règles. Et je ne pense pas avoir dérogé à cette règle, puisque je pose une question vous concernant, sur ce que vous savez du pourquoi de ce remue ménage. Il va sans dire que vos amis ne vous ont pas forcément dit la vérité.

Il regarda le ciel. Peut-être qu'il allait pleuvoir dans la soirée... Quelle plaie, la pluie...

-Certes l'humour peut adoucir les blessures, mais elle ne les guérie pas...

Finir sur cette petit touche de morale n'était pas se qu'il y avait de mieux pour la jeune fille. Mais leur petite discussion avait été plus longue que prévu. Plus riche aussi.

- Je ne vais pas abuser de votre temps plus longtemps pour aujourd'hui. Il vous faut manger si vous voulez finir convenablement votre journée. Bien que j'aurai encore voulu éclairer quelques zones d'ombre, j'en aurai appris plus que je ne l'aurai espéré.

Il se releva souplement, tendant sa main à la jeune fille pour l'aider à se remettre debout.

- Une dernière chose, si vous le permettez, pourquoi vouloir m'en apprendre autant sur vous ? La plupart des gens de votre maison ne laisseraient pas voir autant leur vulnérabilité, surtout à un inconnu.

Mary saisit la main de son professeur et le remerci d'un sourir.

-Certe professeur l'humour ne guerri rien mais le fait de tout oublier est magnifique. Si vous voulez d'autre information je suis à votre disposition. Comme vous l'avez dit je ne suis pas une élève ordinaire. Je ne suis pas comme tout les serpentards. J'en ai peut être le comportement mais il ce trouve que quand je remarque qu'une personne ne me veut rien de mal disons qu'elle à de forte chance d'en apprendre sur moi. Mais vous c'est totalement différent je ne sais pas ce que vous me voulez, mais il y a un truc étrange qui me dit que je peux vous faire confiance sans rien craindre.

Elle allait partir mais une question lui traversa la tête.

-Professeur pourquoi êtes vous persuadé que mes amis sont dans le coup?

- A vrai dire, j'avais des soupçons. Une révérence de la jeune Dust, ça ne passe pas inaperçu, même dans cette cacophonie. Et comme le dit l'adage, jamais deux sans trois. Puis, vous m'avez donné la confirmation de cette hypothèse en ne niant pas leur implication lors de ma deuxième question. La quatrième à donc eu pour but de renforcer cette impression. Et la réponse que vous avez fourni m'en donne maintenant la certitude.

Il marqua un temps de pause, réfléchissant à ses paroles.

- Si l'oublie était si magnifique, tout le monde se lancerait des sorts d'oubli, ou boirait des potions d'amnésies. Or personne ne le fait pour le plaisir. Oui, le passé est un fardeau, mais son poids nous aide à ne pas refaire les mêmes erreurs, aller de l'avant et construire l'avenir qui nous convient.

-C'est certain professeur mais un jour mon passé me fera faire une bêtise que je pourrais regretter. Ça m'a fait du bien de vous parler professeur.

Elle porta ses yeux sur le haut de son interlocuteur et sourie.

-Desolé pour les traces de maquillage. Nous nous reverrons certainement pendant une retenue. À bientôt et bonne journée monsieur.

Elle partie donc en direction de la grande salle.

- Si une autre de nos discussion arrive à vous ôter la fatalité de votre avenir ou à vous soulagez, n’hésitez pas à venir me trouver.

Puis sans un "au revoir", il partit dans la direction opposée à la demoiselle. Il n'avait pas très faim, et il voulait profiter du reste de la journée, avant que la pluie n'arrive, à réfléchir aux cours qu'il devait préparer pour ses élèves. Oui, il avait beaucoup trop parlé aujourd'hui. Et bon sang ! Que c'est fatiguant de trouver les mots justes alors que votre pensée vous paraît si limpide...
Mais il lui avait quand même proposé de renouveler l'expérience. A cause de son nouveau rôle dans l'école ? Par curiosité ? Ou par instinct ? Un peu des trois, sûrement.

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